| | | | | | | | Laila Melendil | | Ni Dieu ni Maître... |  | | 6 messages postés |
|  Posté le 14-07-2007 à 20:49:29   
| Laila était assise en chien de fusil devant l'Arbre gigantesque, les jambes recroquevillés contre sa poitrine, ses longs cheveux ondulant légèrement au rythme d'une brise légère et réconfortante. Les yeux perdus dans le vague, elle semblait regarder l'arbre sans le voir, comme on contemple une merveille, un paysage si éblouissant que le rationnel finit par laisser place à un courant surréaliste d'émotions, de pensées et de craintes. Laila, elle, était assise là depuis presque déjà deux heures, et l'euphorie qui l'avait envahie en premier lieu laissait place à une mélancolie douloureuse et coupable.
Ce genre de moments arrivent toujours dans la vie d'une personne. Pillier ou non, chacun se retrouve un jour face à soi même. Que ce soit loirs d'une messe, d'une marche, ou même un moment de sollitude profonde, les démons que l'on chassent au quotidien finissent toujours par refaire surface, et ceux que l'on fuit nous écrasent. Il n'est pas de personne assez heureuse ou insouciante pour ne pas ressentir ça, même si certains le cachent mieux que d'autre. Masqués sous des railleries ou sous un masque de sourire ou de colère, les émotions qui accompagnent ces moments d'introspection n'en sont tout de même pas moins présentes.
Laila, elle, était totalement ncapable de masquer la détresse qui l'envahissait. Sa culpabilité se lisait sur son visage, son incertitude se lisait dans son regard et sa peur se lisait dans les tremblements convulsifs qui secouaient parfois son corps. Lentement, elle porta la main à son pendentif. La glace lui gela le bout des ongles et elle sentit un souffle frais parcurrir son échine. Elle, ses démons, elle les avait toujours totalement et complètements fuits.
Comment ne pas fuir la réalité quand elle est si étouffante? Comment combattre le poids de l'assassinat de son propre sang? Comment accepter la haine des deux personnes qu'on a le plus aimées? Comment faire face à un tel passé? Il devait bien y avoir un moyen... Elle avait essayé pourtant. Essayé de se dire que rien n'était de sa faute, qu'il n'y avait aucune mauvaise intention derrière ces actes involontaires, que si c'était de son fait, ça n'était certainement pa sde sa faute. Mais la réalité avait fini par la rattrapper bien sur, toujours plus écrasante.
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Alors elle s'était dit que certes, elle avait commis des erreurs irréparables, certes, elle irait peut être bruler en enfer, mais au moins, elle oeuvrait pour une cause noble. Comment ne pas douter dela pureté d'une ame qui protège pareille merveille? Seulement il lui faudrait beaucoup de noblesse et de pureté d'ame pour réparer ses erreurs du passé. Et pour le moment, elle n'était même pas sure qu'ils n'aient pa sfait une erreur d'aiguillage en la choisissant comme pillier.
D'accord, elle était puissante, mais elle n'avait aucune mérite: Son pouvoir voulait ça. Pouvoir qui avait également tué son frère.Et ce collier... Elle avait besoin de ce pendentif pour ne pas tout bruler sur son passage. On ne pouvait pas vraiment dire que c'était une preuve de puissance, Elle n'était même pas fichue de controler le pouvoir qui coulait dans ses veines.
Elle porta sa main devant son visage et un serpent de feu l'entoura. D'abord vacillant, lent, hésitent, il se fit plus ardent et finit par se transformer en une véritable colonne, qui s'évanouit bientot pour laisser place à un magnifique bâton rouge et or. Elle le fit habilement tourner dans sa main pour le contempler et lacha finalement un léger sourire. Avec ce baton, en face de cet arbre, elle se snetait elle même. Elle se snetait bien, apaisée, en accord avec sa nature. Même si sa nature était encoe bien trop explosive pour qu'elle parvienne à la contenir.
Le baton disparut finalement et elle leva les yeux vers l'arbre avec un léger sourire. Elle se souvenait de la première fois qu'elle l'avait vu. C'était un matin doux et paisible, de la neige tombait à gros flocons devant un soleil timide et fatigué qui poinjtait de l'autre coté de la vallée. Et l'Arbre s'élevait devant e Soleil, rayonant, imposant, dégagenat bien plus de chaleur et de puissance que tous les astres du monde. Elle en avait été boulversée. Enfin, ce jour là, elle n'avait pas eut honte de ce qu'elle était. Parce qu'elle avait découvert qui elle était vraiment. Et que cette nouvelle, qu'elle connaissiat déjà, mais qui s'était encrée au plus profond de son ame et de son coeur, avait enfin réchauffé son ame si souvent rongée par la culpabilité.
La jeune fille finit par lacher d'une voie à peine plus forte que le souffle du ent, et aussi douce qu'un murmure.
-Je suppose que je dois te remercier. Au final, c'ets grace à toi que je suis ici.
Elle leva les yeux vers le soleil de midi, un nouveua sourire étirant le coin de ses lèvres. A lui et à ce prêtre qui avait cru en elle. Au final, elle n'était pas si seule. Horsd de question de s'approcher des autres, elle ne devait plus prendre un tel risque. Mais, tout du moins en pensée, elle n'était pas si seule. Elle avait les autres pilliers et puis... Cet Arbre.
Lui, elle ne risquait pas de le détruire!
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Comme des cygnes, comme toi et moi ,un peu trop sales.
On n'a rien fait de mal... |
| | Kimiko Utada | | ~ Pilier de l'Air ~ |  | | 7 messages postés |
| Posté le 20-07-2007 à 21:26:55
| Kimiko marchait depuis deux jours, sans s'arrêter, ni pour manger, ni pour se reposer. Elle était si épuisée que sa fatigue semblait presque contagieuse. Lorsqu'elle vit enfin au loin le sommet de l'Arbre, elle sourit et se ressaisit un peu, avançant d'un pas plus ferme, plus décidé.
Tout en marchant, elle se demandait pour la millième fois, au moins, pourquoi elle n'avait pas voulu s'arrêter une seule seconde durant tout son voyage... Elle était partie de chez elle un beau matin et avait continué à marcher jusqu'ici d'une seule traite. Au début, elle avait bien volé sur l'air, mais il lui semblait que son pélerinage valait mieux d'être fait à pieds.
Ainsi, elle marchait encore et encore, même si ses jambes tanguaient dangereusement de temps à autre, même si son estomac risquait de se convulsé son sa nourriture, même si son front ébouillanté la faisait tituber comme une alcoolique.
Tout cela, elle s'en fichait. Elle n'avait qu'un but, un seul et unique. Elle voulait voir l'Arbre, d'elle-même.
Lorsqu'elle arriva enfin assez près pour avoir une vue d'ensemble et de l'Arbre, sa joie se tuméfia d'un coup. Elle n'était pas seule. Son sourir s'effaça, comme sous l'effet du vent qui se faisait un peu plus fort de seconde en seconde.
* Non, contrôles-toi Kimiko ! Ne te laisse pas submergée ! *
Elle se ressaisit, voyant qu'elle était certainement ridicule. Mais elle était tout de même jalouse de cette personne qui était là avant elle. Elle ne savait pas encore qui était cette personne, mais cela lui importait peu finalement... Tout ce qu'elle voulait, c'était que cette personne disparaisse sur le champ.
Comme sur le coup d'un caprice.
Les enfants, lorsqu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent, boudent. Elle, c'était un peu pareille. Elle voulait se retrouver seule avec l'Arbre, mais elle ne pouvait pas, alors elle était de mauvaise humeur.
Les bras croisés et un air neutre sur le visage, elle se laissa porter par l'air jusqu'à derrière la personne déjà présente, sans faire de bruit. Jusqu'à lors, elle n'avait pas fait attention à ce que ses yeux voyaient, mais quand elle reconnut le pilier du feu, sa mauvaise humeur disparut.
Le vent souffla, tandis qu'elle prenait une attitude noble.
" Bien le bonjour, Laila. "
Fit-elle d'une voix claire et douce. Un oiseaux blanc au longues plumes descendit de l'arbre en volant autours de Kimiko, cette dernière lui sourit et montra sa main pour que l'oiseau s'y pose. En effet, l'oiseau vint s'y poser avec délicatesse et fixa Laila de ses yeux bleus.
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{ L'habit ne fait pas le moine - Les apprences sont souvent trompeuses... } |
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